Notre projet
Pour remédier aux difficultés rencontrées depuis vingt-cinq ans, nous proposons d’inscrire dans la loi de programmation, issue des Assises de la mobilité, la réalisation d’une autoroute concédée entre Limoges et Poitiers.
Pour reprendre les propos de la ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne : « Les Français n’attendent pas des solutions dans vingt ans, mais veulent des réponses concrètes. »
Cette concession permettra, comme cela est prévu depuis 1992, le classement de cette liaison en grande liaison d’aménagement du territoire et :
- de relier l’autoroute A 10, l’autoroute A 20 et la Route Centre Europe Atlantique (RCEA),
- de créer une véritable synergie entre la métropole de Nantes et les aires urbaines de Poitiers et Limoges,
- de limiter (enfin !) le risque constaté depuis des décennies,
- de désenclaver le nord de la Haute-Vienne et le Montmorillonnais dans la Vienne.
Le coût pour le contribuable serait limité puisque la concession permet justement de lever cette difficulté, comme cela a été fait pour l’autoroute Pau-Langon.
Les estimations réalisées en 2005 font état d’un investissement de l’ordre de 1 milliard d’euros. Cette évaluation est sans doute à actualiser, mais est cohérente avec le coût de construction de l’A 65 (1,2 milliard d’euros pour 150 km).
L’impérieuse nécessité de moderniser cette liaison est une préoccupation majeure pour les chefs d’entreprise de la Haute-Vienne. Interrogés en octobre 2017, 60 % d’entre eux (sur 700 réponses) considèrent que la réalisation d’une autoroute concédée entre Limoges et Poitiers est la priorité numéro 1 au même titre que l’amélioration de la desserte ferroviaire entre Limoges et Paris.